Chaque mois, à partir de janvier, les bailleurs vont être prélevés à la source de leurs impôts fonciers. Le taux est calculé en fonction des revenus fonciers déclarés en 2017. Mais en cas de problème, les contribuables pourront faire évoluer ce prélèvement en cas de baisse ou de hausse, par exemple en cas de vacance, d’impayés ou au contraire de nouveaux loyers. Une condition, toutefois : le différentiel devra être d’au moins 10 % et supérieur à 200 euros sur l’année. Ce montant vous a été notifié dans l’avis d’imposition reçu en septembre 2018. Les bailleurs pourront modifier leurs acomptes depuis leur espace personnel sur le site des impôts, mais aussi par téléphone.
Afin de ne pas pénaliser les investisseurs locatifs bénéficiant d’une réduction d’impôt (dispositifs Pinel, Duflot, Scellier, Censi-Bouvard…), une avance égale à 60 % de l’avantage fiscal de l’année précédente leur sera versée le 15 janvier. En revanche, les travaux locatifs ne seront déductibles qu’à hauteur de 50 % en 2019, à l’exception des travaux urgents et de ceux résultant d’un achat effectué en 2019.