Chaque année, de nombreux propriétaires oublient d’augmenter systématiquement les loyers à la date anniversaire du bail. Cela représenterait ainsi 195 millions d’euros de manque à gagner pour eux… et autant d’argent économisé pour les locataires. Pour chaque propriétaire, cela correspond à une perte de 136 euros par an en moyenne, selon une étude réalisée par Smartloc. Pourtant, il suffit d’appliquer l’IRL. Publié par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), l’IRL sert à la révision des loyers d’habitation des logements loués vides ou meublés qui intervient chaque année, lorsque le contrat de location contient une clause de révision annuelle.
Depuis la loi Alur, le propriétaire doit manifester sa volonté d’appliquer la révision du loyer. S’il agit en ce sens, le bailleur dispose d’un an, à partir de la date prévue pour la révision, pour en faire la demande au locataire. La modification prend alors effet au jour de sa demande et n’est pas rétroactive. Passé le délai d’un an, le propriétaire est réputé avoir renoncé au bénéfice de la clause de révision pour l’année écoulée.
Pour calculer l’augmentation du montant du nouveau loyer, le propriétaire doit effectuer l’opération suivante : Loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du contrat/IRL du même trimestre de l’année précédente.
Au premier trimestre 2019, l’indice de référence des loyers s’établit à 129,38. Sur un an, il augmente de 1,70 %, après une hausse de 1,74 % au trimestre précédent.
L’Indice de référence des loyers (IRL) est fixé à 129,38 au premier trimestre 2019. Les propriétaires bailleurs peuvent ainsi augmenter de 1,70 % le montant du loyer des baux d’habitation qui se réfèrent à cet indice.