La Banque Transatlantique, en partenariat avec l’Union des Français de l’Étranger (UFE) et OpinionWay, dévoile le premier Observatoire de l’expatriation : 85% des expatriés se déclarent « fiers d’être français », 63% d’entre eux se considèrent comme des « ambassadeurs de la France » dans leur pays d’accueil.
Le premier Observatoire de l’expatriation Banque Transatlantique met en lumière la réalité des expatriés. Malgré la distance et les années, les 2 millions de Français établis hors de France témoignent d’un attachement très fort à la France, en particulier à la transmission de la langue française et à la consommation de médias et de produits « made in France ».
Questionnés sur les raisons de leur première expatriation, les répondants évoquent une opportunité professionnelle (39%), le désir de progresser professionnellement et/ou socialement (20%) et de bénéficier d’une rémunération plus élevée (13%). Mais la sphère professionnelle n’est pas la seule raison de départ. Ainsi, pas moins d’un répondant sur quatre évoque l’amour (25%). Cette proportion s’élève même à 34% dans l’Union Européenne, ce qui fait écho au million de « bébés Erasmus » revendiqués par la Commission Européenne en 2014. La troisième raison invoquée est la découverte d’une nouvelle culture (23%), un score qui monte même à 38% en Océanie.
Plus de 9 expatriés sur 10 sont satisfaits de leur situation à l’étranger Sur le plan professionnel, les répondants déclarent que leur pays d’expatriation est plus adapté que la France pour exercer une activité professionnelle (68%), chercher du travail (64%) ou encore créer une entreprise (64%). Notons qu’assez peu de répondants déclarent avoir rencontré des difficultés d’ordre professionnel ou matériel lors de leur première installation à l’étranger. Si 34% évoquent l’éloignement avec leurs proches comme l’une des principales difficultés rencontrées sur place, 24% les difficultés administratives et 22% la barrière de langue, seuls 11% citent la recherche d’emploi et 9% les difficultés liées à leur nouvel environnement professionnel et le choix du logement.
En conclusion, la quasi-totalité des répondants est satisfaite de son expatriation (93%) et la moitié en est même très satisfaite (51%). Cette satisfaction transparaît notamment dans l’écart entre la durée d’expatriation initialement prévue et la durée d’expatriation effective. Les répondants déclarent qu’ils prévoyaient de rester 7 ans en moyenne dans leur pays d’accueil, mais au moment de l’enquête, ils y sont déjà depuis 20 ans en moyenne.