Selon L’Insee, les plus de 70 ans dégagent le plus fort taux d’épargne, 21,8 %, contre 15,9 % en moyenne en 2017.
En 2017, le revenu disponible moyen des Français est de 29 954 euros, soit environ 2 500 euros par mois. Pour les 20 % les plus modestes, ce revenu est de 1 100 euros par mois, contre 4 700 euros pour les 20 % les plus aisés. En ne tenant compte que des revenus nets d’activité et des revenus du patrimoine, l’écart entre le premier et le dernier quintile serait de 1 à 10. Cet écart est réduit à 4,3 après prise en compte des transferts sociaux et fiscaux.
En 2017, le taux d’épargne passe de 2,7 % des revenus pour les ménages du premier quintile à 28,4 % chez ceux du dernier quintile. De 2011 à 2017, les taux d’épargne auraient tendance à augmenter pour les quatre premiers quintiles, les revenus augmentant plus vite que la consommation.
En revanche, le taux d’épargne des 20 % de ménages les plus aisés perd 5 points, dont 3 points entre 2012 et 2013. Les plus de 70 ans dégagent le plus fort taux d’épargne, 21,8 %, contre 15,9 % en moyenne en 2017.
Les retraités en France épargnent, et cela même au-delà de 70 ans. Cette situation est liée au fait que leur niveau de vie est de 5 points au-dessus de la moyenne de la population et qu’ils ont tendance à restreindre leurs dépenses avec l’âge. Le taux d’épargne est, en revanche de moins de 9 % chez les moins de 40 ans. Il passe à 17,8 % chez les 50-59 ans. Les écarts de revenu selon l’âge sont moins élevés qu’entre les quintiles de « niveau de vie ».
Les 40-49 ans constituent la catégorie la plus aisée, percevant un revenu par ménage deux fois plus élevé que les moins de 30 ans qui sont les plus modestes. Chez les ménages seniors (60 ans ou plus), les prestations (principalement les pensions de retraite) représentent fort logiquement la grande partie des revenus, 70 % en moyenne quand chez les moins de 60 ans, les revenus d’activité constituent la source essentielle de revenu (86 % du RDB).