Investir dans une résidence secondaire peut être un excellent placement à condition de trouver l’opportunité sûre et rentable à l’endroit recherché. Investissement coup de cœur, le bien acquis est généralement destiné à être utilisé occasionnellement et, plus souvent, mis en location. Se posent alors diverses questions délicates, comme la gestion du bien ou encore sa fiscalité.
Investir dans ses prochaines vacances grâce au statut Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP)
Si vous investissez pour louer un meublé, vous pouvez prétendre au statut de Loueur en Meublé Non professionnel ou LMNP. Les principaux avantages de ce statut sont de nature fiscale. Des mécanismes de récupération de TVA rendent l’achat particulièrement intéressant.
Les recettes de vos locations pourront aussi être imposées selon deux régimes avantageux : le régime forfaitaire ou micro BIC permet d’abattre 50% de vos revenus locatifs, tandis que le régime réel permet d’abattre toutes vos charges et frais d’amortissements. Le statut LMNP peut être utilisé jusqu’à 23000 euros de recettes annuelles. Au-delà de ce plafond, c’est le statut de Loueur meublé professionnel qui s’applique.
Grâce au statut LMNP à la montagne ou en bord de mer, vous disposerez ainsi d’un complément mensuel de revenus tout en vous constituant un superbe patrimoine avec un effort d’épargne limité.
Néanmoins il ne s’agit pas du seul statut fiscalement favorable pour celles et ceux qui désirent investir dans l’immobilier de vacances. Il implique également certains coûts de gestion que vous pouvez éviter avec des statuts plus avantageux.
Investir dans ses prochaines vacances en résidence de tourisme neuve
Cette solution présente de très nombreux avantages. Finie la recherche interminable de bien à vendre sur la côte ou dans des stations prisées: en faisant confiance à un grand groupe, vous trouverez facilement un bien dans une résidence de tourisme située dans une zone en tension, c’est-à-dire avec un remplissage garanti. Lié à vous par un bail, le groupe immobilier prendra en charge tous les services à fournir à vos locataires et la gestion du bien. Vous pourrez même y passer quelques semaines par an.
De plus, grâce à la crédibilité des grands groupes de résidences de tourisme, les banques apprécient ce type d’investissements et les financent sans problème. Il faut néanmoins savoir que la rentabilité affichée est rarement atteinte.
Parallèlement au statut LMNP, les résidences de tourisme donnaient accès a un autre avantage fiscal créé par la loi Censi-Bouvard. Il faut noter que ces deux statuts n’étaient pas cumulables.
Le « Censi Bouvard » permettait un investissement dans la limite de 300 000€ défiscalisé à hauteur de 11% du prix du bien.
Depuis 2017, il n’est plus possible de bénéficier d’avantage fiscal en investissant dans les résidences de tourisme, mais la loi de finances pour 2018 permet une défiscalisation pour les travaux effectués dans ces résidences.
Les travaux d’économie d’énergie, ceux destinés à faciliter l’accueil des personnes handicapées ou encore les travaux de ravalement sont concernés. Le taux de réduction d’impôts est de 20 % des dépenses engagées dans la limite de 22 000 euros par logement.
Les dépenses engagées au-delà de cette limite peuvent ensuite entrer dans l’amortissement. Pour bénéficier de la réduction d’impôt, le propriétaire doit louer le logement pendant au moins cinq ans après les travaux. Les investisseurs en résidence de tourisme qui arrivent en fin de dispositif peuvent ainsi continuer à bénéficier d’un avantage fiscal, tout en valorisant leur bien.