Les employés nés après 1956 pourront voir leur pension complémentaire de retraite être minorée de 10 % durant les trois premières années. Pour éviter cette diminution des ressources, l’employé sera invité à travailler une année supplémentaire. Ce n’est qu’à cette condition qu’il percevra sa complémentaire dans son entité. Le gouvernement a également prévu une récompense, pour les retraités tardifs, qui se traduit par un bonus.
Malus Agirc-Arrco : qui est concerné ?
Les travailleurs nés après 1956 sont touchés de plein fouet par la nouvelle mesure du gouvernement. Toutefois, les personnes handicapées, de la même manière que les individus aux revenus modestes, et plus particulièrement les retraités exonérés de la CSG, ne seront pas concernés.
Malus : comment s’en protéger ?
La manière la plus simple pour ne pas être touché par ce malus consiste à prendre sa retraite à 67 ans. Autre manière d’éviter la minoration des 10 % : les salariés peuvent partir à la retraite avant d’avoir cumulé tous les trimestres nécessaires au versement d’une pension complète. Dans certains cas de figure, cette option peut se révéler être plus avantageuse pour le travailleur ; l’abattement de 10 % mis dans la balance.
Qu’en est-il du bonus ?
Le bonus est reversé au salarié qui choisit de rester au sein de son entreprise au moins deux ans de plus qu’en temps normal. Cette revalorisation passe à 20 % si le salarié décide de rester dans son entreprise trois ans de plus. Le travailleur verra sa pension augmenter de 30 % s’il choisit de travailler 4 ans (et plus) au-delà de sa date officielle de départ en retraite.
Certains retraités bénéficient d’un taux réduit de la CSG. Ces derniers jouiront d’une réduction temporaire du malus qui s’élève à 5 % et non plus à 10 %.