Les expatriés le savent bien. Lorsque l’on part s’installer à l’étranger, il est souvent plus prudent de garder son logement en France. D’autant que d’un point de vue fiscal, un non-résident bénéfice d’une exonération totale d’impôt sur les plus-values réalisées lors de la cession de son bien s’il le garde pour son usage personnel. Même s’il s’agit d’une résidence secondaire. Mais l’exonération ne s’applique que pour la cession d’une seule résidence par contribuable. En cas de mise en location, c’est un abattement de 150 000 euros qui s’applique sur les plus- values de cession. Mais il faut que la vente s’effectue dans les 5 ans après le départ !
Le gouvernement a décidé d’assouplir cette règle en faisant passer, depuis le 1er janvier 2019, ce délai à 10 ans. Et en créant une exonération spécifique pour les résidences principales vendues dans l’année suivant le départ de France. Mais attention, la nouvelle règle exclut qu’un même contribuable puisse bénéficier d’une exonération de plus-values sur la cession d’une résidence secondaire, après avoir bénéficié de l’avantage pour sa résidence principale.