Pour l’équipe de gestion de Gaspal Gestion, la pérennité des dividendes est un gage de robustesse dans un environnement de taux d’intérêt bas.
Le rendement du dividende est de plus en plus attractif sur les marchés actions : l’écart entre le rendement du dividende et le rendement obligataire n’a jamais été aussi élevé. Au regard de la faiblesse inédite des taux d’intérêt obligataires, le rendement du dividende est de plus en plus attractif sur les marchés actions : l’écart entre le rendement du dividende et le rendement obligataire n’a jamais été aussi élevé. « En comparaison, le rendement du dividende des actions est désormais supérieur à celui d’obligations d’entreprises du segment High Yield notées BB, de qualité médiocre. Dans ces conditions, nous restons constructifs sur les actions offrant un rendement attractif et pérenne » explique Cedric Besson, Gérant actions et Conseiller du Président. Dans le cadre de son fonds Gaspal Croissance Dividendes, l’équipe de gestion a construit une stratégie d’investissement boursière diversifiée, autour de trois poches : « dividende élevé », « croissance importante du dividende » et « fort potentiel de croissance du dividende ».
Capitaliser sur les dividendes
L’objectif est de capitaliser sur la pérennité des distributions de dividendes, plutôt que sur un rendement élevé, en identifiant des sociétés aux fondamentaux solides. « Nous considérons le dividende comme l’élément le plus robuste et régulier d’une entreprise cotée en bourse » ajoute-t-il. A titre d’exemples, Veolia, Total ou Bouygues sont des valeurs jugées intéressantes pour leur base de dividende élevé, entre distribution de dividendes sans excès mais pérenne et dette d’entreprise maitrisée. « Ces valeurs ont leur place dans notre première poche d’investissement. Pour la deuxième poche, croissance importante des dividendes, nous apprécions des titres comme Air Liquide ou Vinci pour la visibilité à long terme qu’offre leur business model, fondé sur des contrats et concessions à long terme, ainsi que les valeurs du secteur pharmaceutique comme Novartis ». Par ailleurs, rentabilité des dividendes n’est pas antinomique avec les dimensions de désirabilité et de « pricing power » de certaines compagnies. C’est le cas de LVMH, de L’Oréal ou de SAP qui se distinguent par une progression forte des résultats et un potentiel de croissance du dividende élevé à long terme. Enfin, l’équipe de Gaspal Gestion a identifié trois secteurs pouvant profiter d’une détente des tensions commerciales sino-américaines : certains titres issus de la construction, des loisirs et du secteur pétrolier. « Nous jugeons qu’un véritable accord sino-américain est crédible au début de l’année 2020. Ces secteurs profiteraient d’un retour des investisseurs sur les marchés actions, après plusieurs trimestres consécutifs de flux de décollecte sur la classe d’actifs » conclut Cédric Besson.